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Le savoir-faire des artisans locaux 3e édition du Forum « Les Métiers du Luxe » à Abidjan

Le savoir-faire des artisans locaux 3e édition du Forum « Les Métiers du Luxe » à Abidjan

La 3e édition du Forum des Métiers du Luxe a récemment pris place à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, pour célébrer l’artisanat local et promouvoir l’excellence dans le domaine du luxe.

Initié par Hapsatou Doro, cet événement a offert une plateforme d’échange unique aux professionnels des métiers du luxe, mettant en lumière les défis et opportunités liés aux métiers d’art en Afrique.

Sous le thème captivant de « Métiers d’art et d’excellence en Afrique : quelles stratégies pour répondre aux enjeux de préservation, de développement et de transmission ? », cette édition a rassemblé des personnalités éminentes telles que Victoria Mann, Fondatrice de la foire AKA, Charles Kié, directeur du groupe Genesis Holding Company, et Laureen Kouassi, Fondatrice de Birimian, ainsi que des passionnés des métiers du luxe. Ensemble, ils ont exploré les moyens de préserver, développer et transmettre ces métiers d’art qui sont non seulement des joyaux culturels, mais aussi des moteurs essentiels du développement économique.

L’héritage culturel et artistique de l’Afrique repose en grande partie sur ces savoir-faire ancestraux, faisant de leur transmission un enjeu crucial. Le panel a souligné l’importance de préserver ces traditions, tout en mettant l’accent sur l’éducation, la formation et l’apprentissage. En effet, soutenir les programmes éducatifs et de formation est essentiel pour permettre aux jeunes artisans d’acquérir et de maîtriser ces savoir-faire traditionnels.

De plus, faciliter l’accès aux marchés internationaux est un élément clé pour soutenir la croissance de ces métiers. En encourageant leur participation à des foires commerciales, des expositions et des événements, ces artisans peuvent non seulement présenter leurs produits, mais aussi s’adapter aux tendances actuelles et expérimenter de nouvelles idées.

Enfin, le renforcement de la coopération avec les institutions culturelles et les organisations de développement est essentiel pour favoriser la transmission des savoir-faire et le partage des meilleures pratiques. En mettant en œuvre ces différentes mesures, il est possible d’assurer l’héritage, de stimuler l’évolution et de préparer la transmission des métiers d’art en Afrique.

Hapsatou Doro, commissaire générale de ce forum, a partagé sa vision ambitieuse pour l’avenir : « Ma vision pour les 5 prochaines années est claire. Je souhaite que le forum des métiers du luxe devienne une puissante marque événementielle, toujours aussi moderne et résolument panafricaine. » Ses paroles reflètent l’engagement à saisir les opportunités offertes par le développement de cette industrie, qui englobe plusieurs secteurs et offre des perspectives d’emploi aux jeunes.

Organisé depuis 2021 par Digital Society, sous la direction de Hapsatou Doro, ce forum est devenu un événement majeur pour la promotion et le développement de l’industrie du luxe sur le continent africain. Cette 3e édition marque le point de départ d’une série d’actions à impact pour toute l’année 2024, en partenariat avec le ministère du tourisme, les écoles et les associations.

En conclusion, le Forum des Métiers du Luxe s’est affirmé comme un catalyseur de l’excellence et de l’innovation dans le domaine de l’artisanat et du luxe en Afrique. En mettant en lumière les défis et opportunités, cet événement a jeté les bases d’une collaboration fructueuse entre les acteurs du secteur, ouvrant la voie à un avenir prometteur pour les métiers d’art en Afrique.

A propos

Les métiers d’art et d’excellence en Afrique sont un aspect essentiel de la culture et de l’identité du continent. Ces métiers, qui incluent la sculpture, la poterie, le tissage, la vannerie, la broderie, la joaillerie et bien d’autres, représentent un patrimoine précieux qui doit être préservé, développé et transmis aux générations futures. Cependant, ces métiers sont confrontés à de nombreux défis, notamment la concurrence mondiale, la perte de savoir-faire traditionnel et la faible reconnaissance sur le marché international.

Pour répondre à ces enjeux, il est essentiel de mettre en place des stratégies efficaces qui permettent de préserver, développer et transmettre ces métiers d’art et d’excellence. Tout d’abord, il est important de sensibiliser le public à l’importance de ces métiers et à leur contribution à la culture et à l’économie du continent. Cela peut se faire à travers des campagnes de communication, des expositions et des événements culturels qui mettent en valeur le travail des artisans africains.

Ensuite, il est crucial de soutenir financièrement et techniquement les artisans afin de les aider à développer leurs compétences, à moderniser leurs techniques de production et à accéder à de nouveaux marchés. Cela peut se faire à travers des programmes de formation, des subventions et des partenariats avec des entreprises et des organisations internationales.

Enfin, il est nécessaire de mettre en place des mécanismes de transmission des savoir-faire traditionnels aux jeunes générations. Cela peut se faire à travers des programmes d’apprentissage, des écoles d’art et des initiatives de mentorat qui permettent aux jeunes artisans de développer leurs compétences et de perpétuer les traditions artisanales.

Les métiers d’art et d’excellence en Afrique sont un trésor culturel qui mérite d’être préservé, développé et transmis. En mettant en place des stratégies efficaces qui sensibilisent le public, soutiennent les artisans et transmettent les savoir-faire traditionnels, il est possible de garantir la pérennité de ces métiers et de contribuer au rayonnement de la culture africaine à l’échelle mondiale.

Jean Marc Digbeu